Veymont - Centre culturel et résidence d'étudiants à Grenoble
Veymont > Nouvelles > La liberté intérieure
Notes d’un exposé réalisé sur la liberté intérieure, à l’occasion d’une récollection organisée pour les habitants de Veymont.
Il s’agit de notes, et non de texte développé.
Liberté intérieure/extérieure : la liberté extérieure peut être limitée, muselée, alors que rien ne peut contraindre notre liberté intérieure. Quelles que soient les circonstances, je reste maître de ma destinée, de mes choix, et je reste en mesure d’aimer Dieu, et de me savoir aimé.
Quelques-uns :
• Viktor Frankl
• Alexandre Soljenitsyne
• Nelson Mandela
• Gandhi ?
Soljenitsyne : Vivre, mais pas par le mensonge. « Live Not by Lies » 1974
« Notre voie : ne soutenir en rien consciemment le mensonge ! »
Mandela : Poème Invictus « Aussi étroit soit le chemin, Nombreux les châtiments infâmes, Je suis le maître de mon destin, Je suis le capitaine de mon âme. »
Jacques Philippe, qui a consacré un ouvrage entier à ce thème.
Tout est plus compliqué lorsque l’on a l’impression de ne pas maîtriser, que nos projets s’écroulent, que les choses ne se déroulent pas comme nous le pensions, au fond, que l’on ne maîtrise plus…
Ou lors de la tentation.
Néanmoins, je garde cette capacité de poser des choix, de choisir Dieu.
On pourrait dire : « j’ai la filiation divine ». Mais c’est différent. La liberté intérieure, c’est moi qui agit.
Au fond, c’est peut-être l’attitude du fils prodigue « je me lèverai, et j’irai vers mon Père ».
C’est peut-être aussi l’attitude de Job, qui ne comprend pas, mais qui ne veut pas rejeter Dieu.
Quoi qu’il m’arrive, non seulement Dieu est là, mais je peux me tourner vers Lui.
C’est plus que « Dieu est là ». Car Dieu est là, c’est la lutte de Jacob, qui à la fin prend conscience que Dieu était là.
Il nous faut cherche la consolation dans la liberté intérieure.
En me tournant vers Dieu, je retrouve la confiance et l’abandon. Mais pour parvenir à l’abandon, encore faut-il me tourner vers Lui.
Conférence sur saint Jean Chrysostome jeudi.
La liberté humaine conçue dans le sens où il y a toujours une place pour la volonté. Oui, il y a de nombreuses choses que nous recevons, sur lesquelles nous n’avons pas la maîtrise, mais il y a toujours une place pour la volonté.
Pour Chrysostome, la liberté humaine nous donne un véritable pouvoir de co-créateur.
Ce qui définit l’homme : ce qu’il reçoit et ce qu’il en fait.
Avec la responsabilité qui va avec.
Certes la liberté intérieur me donne la capacité de me tourner vers Dieu lorsque les choses semblent difficiles autour de moi, mais également elle me donne la capacité d’agir.
La liberté intérieure nous met en route.
Au fond, on peut la relier à « Commencer et recommencer ».
Elle nous met en route spirituellement, elle nous met également en route « physiquement ». L’idée de ne pas baisser les bras.
En particulier dans l’apostolat.
Tout cela est lié à la mission reçue : Dieu m’a appelé à l’apostolat.
Je ne vais pas refaire le livre de Jacques Philippe.
Mais il reste un peu l’idée que, lorsque je me sens prisonnier de « quelque chose », je peux toujours me tourner vers Dieu.
Ce « quelque chose » peut être : la lutte personnelle, la souffrance physique, le mal dans le monde, les relations familiales, le manque de réponse dans l’apostolat, une injustice, etc.
Et parfois, c’est la seule chose que l’on peut faire et que l’on doit faire.
À la fois, « lâcher prise », (il y a des choses que je ne peut pas maîtriser) et nous tourner vers Dieu.
Comme conseil pratique : vivre l’instant présent.
Nous n’avons pas prise sur le passé, et parfois l’avenir nous inquiète. Mais nous n’avons pas prise, non plus sur l’’avenir. Donc agissons sur le présent.
« C’est parce qu’on pense au passé et à l’avenir qu’on se décourage et qu’on désespère ». Sainte Thérèse de l’EJ
Inscrivez-vous à notre newsletter et soyez informé des activités
Voir toutes les newslettres envoyées